Aujourd'hui la thématique de l'émission s'intéresse à vos babines, à vos hauts le coeur, à toutes ces petites choses qui comptent et qui parfois se voient méprisées au profit d'un idéal de beauté sans formes ni couleurs...j'ai nommé : la bouffe ! La bonne, la vraie, celle de la liitérature, celle des arts plastiques et de la musique...Et puis, ce qui sent bon le partage et la franche camaraderie vaut bien un steack !!
Ci-dessous, et pour introduction non moins caustique, une photographie extraite du film "Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant", du réalisateur Peter Greenaway.
Farce cruelle et déviante comme le cinéma britannique n’avait jamais eu le culot d’en réaliser. Un film pour lequel les mots et les adjectifs manquent cruellement, tant il semble englober un amas entier d’obsessions personnelles, de références culturelles, de sensibilités artistiques, et surtout, d’émotions variées. Film-somme, sans doute, mais plus encore : un manifeste de la narration et du spectacle esthétique, où la beauté se conjugue à l’obscénité dans un même mouvement de caméra.
Le dîner est servi…
