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Émission

Sforzando

Un Max de Bruch (1ère partie)

Animé par Hugo | Hugo à la technique

Sforzando 74 : Un Max de Bruch, 1ère partie

2020 : Un Max de Bruch

Un siècle d’oubli… et davantage. Peu de temps avant sa mort Max Bruch, alors âgé et vivant dans un monde qui, musicalement n’avait plus rien à voir avec ses aspirations, réagissait à une remarque qu’on lui faisait à propos de la musique de Brahms -son idole – qui était de moins en moins jouée.

Bruch prédisait -et l’avenir lui a donné raison – que la musique de Brahms renaîtrait et connaîtrait un succès immense et intemporel. Par contre, il prédisait que sa propre musique tomberait dans l’oubli total et que le public ne se souviendrait de lui que par son concerto pour violon n°1. Là aussi, il a eu raison. Ce concerto est l’un des plus joué du répertoire, alors que les deux autres, mais également sa Fantaisie Ecossaise, ses symphonies etc... ne sont quasiment jamais jouées ni enregistrées.

Il sera critiqué pour son conservatisme exacerbé. De son vivant, mais également après. Arnold Schoenberg dira de lui qu’il voulait définitivement tourner la page de sa musique sentimentaliste et passéiste.

Bruch est décédé en 1920 à l’âge de 82 ans. Et si 100 ans après, on enterrait la hache de guerre et si on tentait de réécouter sa musique avec des oreilles neuves. Certes, il est toujours intéressant de resituer l’œuvre dans son contexte. Ainsi l’Octuor à cordes composé l’année de sa mort ressemble bien davantage à l’œuvre éponyme de Mendelssohn écrite 95 ans plus tôt qu’aux premières œuvres atonales que Schoenberg, Berg et Webern composaient à la même époque.

Et si 2020 était aussi l’occasion de redécouvrir cette musique pour ce qu’elle est.

A partir du 26 janvier 2020, Sforzando vous propose une série de 3 émissions afin de découvrir Max Bruch dans son monde musical, entouré de ses idoles, amis, faux amis et détracteurs…

Mais avant cela, les 12 et 19 janvier, pour faire écho au jubilé Beethoven et à la programmation de la folle journée, je vous propose de littéralement déshabiller Beethoven…

Et puis, parce que la musique d’hier fut aussi contemporaine, il y a le festival Autres-Mesures qui se déroule dans les lieux d’art rennais, des 22 au 26 janvier 2020 ; 6ème édition, déjà !

https://autresmesures.wixsite.com/festival

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