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Empowerment et féminisme noir : rencontre avec les autrices Djamila Ribeiro et Joice Berth

Le par Jeanne L'Hévéder
Politique
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Il y a quelques semaines Collectif Brésil invitait à Rennes les écrivaines brésiliennes Djamila Ribeiro et Joice Berth à l’occasion de la publication en français du livre de cette dernière “Empowerment et féminisme noir” au éditions Anacaona. A cette occasion Jeanne a eu la chance de pouvoir rencontrer ces deux grandes penseuses du féminisme noir.

Djamila Ribiero est chercheuse en philosophie politique. Elle a notamment écrit une thèse sur Simone de Beauvoir, Judith Butler et la condition féminine noire. Cette figure de proue du féminisme noire au Brésil a été secrétaire adjointe aux droits humains à Sao Paulo en 2016. Elle a d’ailleurs donné une conférence à ce sujet au siège de l’ONU en septembre 2016. Djamila Ribeiro publie cette année deux ouvrages Chroniques sur le féminisme noir, qui a travers une succession d’article et essai questionne les origines du féminisme noire et le racisme, et La place de la parole noire qui questionne qui a droit à la parole dans une société où la masculinité, la blanchité et l’hétérosexualité sont la norme.

Joice Berth est architecte et urbaniste de formation, et théoricienne de l’empowerment. Après des études d’architecture et d’urbanisme, et aussi de psychanalyse, Joice décide de faire des recherches et d’écrire sur les questions raciales, de genre, et de « droit à la ville » sur son blog et dans des journaux et magazines. Elle est invitée de l’université d’Oxford en 2018 dans le cadre du Forum sur le Droit à la ville. Aujourd’hui, elle partage son temps entre des conférences dans tout le Brésil pour parler des
thèmes qu’elle étudie – féminisme noir, intersectionnalité, empowerment –, et son travail d’assistante parlementaire du Conseiller Eduardo Suplicy à la Commission des droits humains de la ville de São Paulo. La traduction de son livre Empowerment et le féminisme noir vient de paraître aux éditions Anacoana.

Merci à Fanchette Bourgblanc d'avoir organisée cette rencontre et à Paula Anacaona pour avoir assurée la traduction durant ces entretiens.

Ces interviews ont été entrecoupées du morceau Ansiejazz de la chanteuse Brésilienne Tassia Reis militante pour les droits des LGBT et pour le féminisme noir.

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