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Loi "Sécurité globale" : Plus de surveillance, moins de libertés.

Le par Eloïse
Actualité Locale

À Rennes, comme dans plusieurs villes de France, plusieurs "marches des libertés" ont eu lieu pour protester contre la loi sécurité globale, considérée comme une attaque à la liberté d'informer. Deux rassemblements ont eu lieu mardi 17 novembre et samedi 21 novembre, place de la République. C'est de cette même place que le cortège s'est élancé, samedi 28 novembre, lors de la grande manifestation organisée par le Club de la presse de Bretagne et les syndicats de journalistes. Plus de 5 000 personnes étaient mobilisées contre cette loi "Sécurité globale". 

La loi sécurité globale qu'est-ce que c'est ? On y retrouve aussi bien des dispositions qui concernent l’extension du domaine de la vidéosurveillance et de l’utilisation des drones que l'élargissement des prérogatives de la police municipale par exemple. 

Ce qui a particulièrement retenu l’attention des médias, des syndicats et des organisations de défense de droits, c’est le fameux article 24. Cet article, promis de longue date aux principaux syndicats de police, doit permettre de restreindre la publication d’images des forces de l’ordre lors des interventions. Leurs publications seraient considérées comme un délit puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amendes en cas de diffusion, dans le but “qu’il ne soit porté atteinte à l'intégrité physique ou psychique” d’un policier ou gendarme. 

Qu’est ce que l’intégrité physique ou psychique pour eux ? Mystère et boule de gomme. Avec cet article, le gouvernement ouvre la boîte de pandore des régimes autoritaires, des régimes où la mort de Cédric Chouviant n’aurait pas vu le jour, où  l’affaire Benalla ne serait jamais sortie de terre, des régimes où les violences policières seraient invisibles.

Paul et Eloïse se sont rendus Place de la République pour le premier rassemblement du 17 novembre. Pour l'occasion, ils ont pu interroger militant·e·s et manifestant·e·s, notamment le secrétaire de l'antenne malouine de la Ligue des Droits de l'Homme.

Interviews militant·e·s et manifestant·e·s



Armell et Lise, deux reporters bénévoles de C lab étaient également présent·e·s à ce rassemblement un peu spécial. En marge de la manifestation, iels ont pu recueillir le témoignage d' Etienne, victime d'un contrôle abusif de la part des forces de l'ordre à la fin du rassemblement pacifique.

Prises de paroles et témoignages

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