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Quand la fête tourne au cauchemar

Le par Alice Lepage
Actualité Locale
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Vendredi 18 juin, 1500 personnes se sont réunies pour faire la teuf à Redon. Une soirée en hommage à Steve Maia Caniço, qui tourne au drame après l’intervention des forces de l’ordre. L'Observatoire rennais des libertés publiques ( ORLIB) s’est emparée de la question. On en a discuté avec Patrick Rothkegel.


Une semaine après l’acharnement policier qui eu lieu à  la teuf de Redon vendredi dernier, la colère mais surtout l’incompréhension dominent encore les pensées. Cet événement festif a tourné au drame. Les participant·es et les forces de l’ordre se sont affrontés pendant sept heures. Un jeune homme a eu la main arrachée. Nombre de politiques, associations mais également citoyens et citoyennes ne comprennent pas cette action policière. Parmi eux nous retrouvons la ligue des droits de l’homme mais également ORLIB (observatoire du respect des libertés publiques).


Une jeunesse muselée

Pour replacer un peu dans le contexte, en 2019, lors de la fête de la musique à Nantes, Steve Maia Caniço est mort après une charge policière, d’ailleurs injustifiée selon beaucoup de personnes. En hommage à ce jeune, des sound-systems organisent un peu partout en France des teufs. Dans les environs de Rennes, c’est à Redon qu’il y a eu la teuf. 1500 personnes se réunissent, pour faire la fête, danser, s’amuser. Des aspects de la vie que nous avons perdu durant ces tristes derniers 18 mois de pandémie. Malheureusement, le préfet Emmanuel Berthier l’interdit.  Alors, les forces de l’ordre sont envoyées sur le lieu de la fête. Matériels détruits à coups de hache. Participant·es noyé·es sous les gaz lacrymogènes. Une violence étatique qui fait peur, symbolique d’une volonté de museler la jeunesse par la violence. 



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