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À la rescousse du Sahara : quand les amoureux des arbres sauvent le désert

Le par Ilias
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Je ne sais pas pour vous, mais en parlant d’écologie, j’ai souvent l’impression qu-on me parle d’un monde à part. Personnellement j’ai du mal à ressentir les choses que je ne vis pas... Vous avez déjà entendu parler de la loi de proximité en journalisme ? C’est Mark Zuckerberg le PDG de Facebook, qui illustre bien ce concept, en parlant « d’un écureuil qui meure dans votre jardin vous impactera plus sur le moment que les millions de gens qui meurt en Afrique »


Alors combien de canicule me faudra-t-il pour sentir ce bouleversement climatique total en train de s’opérer dans le monde ? Je peux citer des chiffres comme « l’équivalent d’un terrain de football est déforesté chaque seconde dans le monde » ou encore « 60% des animaux sauvages ont disparu en quarante-quatre ans ». Mais J'aimerais vous parler d'une histoire un peu différente, celle où la lutte contre le réchauffement climatique n'est pas une dissonance face à la réalité, un quelconque idéal politique, mais bien un combat quotidien décisif pour la survie d'un territoire et de ses habitants.
 Que faire quand le choix de l’écologie radical n'est plus une utopie à atteindre mais un ultimatum à échéance courte ?  Spoiler : On se sert les bras, on crée du lien avec nos voisins et on cherche des solutions !

Vous l'avez donc compris, on parle d'écologie, mais pas n'importe où ! Direction le sud du Maroc, là où le désert se mélange à la mer, où il fait beau 300 jours par ans, je vous emmène pas loin d'Agadir, où se trouve une région couverte d'oasis naturelle, riche d’une culture abondante et terreau de nombreux bédouins la courtisant depuis des siècles. Mais menacée aujourd’hui par les sécheresses à répétition, la désertification des sols ou l’apparition de virus ravageant les cultures. 

L’association AICHA lutte avec ses moyens pour encourager la population à planter des arbres qui supportent la sécheresse, à rétablir et développer l’agro-écologie dans les zones oasiennes et bien évidemment à ralentir l’exode rural car il faut bien de la vie dans tout ça !

Pour suivre les expéditions de l’association, n’hésitez pas à aller faire un tour sur leur site internet http://oumifiss.org/ ou encore sur https://youtu.be/z-IQpJsPIxo.


À bientôt !

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