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A la rencontre de l'association S'éveiller

Le par Bleuenn Brayet
Vie Etudiante
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Il n'est pas toujours facile de parler d'actualité et de débattre sur le monde qui nous entoure. Pourtant, les étudiants et étudiantes ont beaucoup de choses à exprimer. Surtout, il est essentiel que la vie universitaire soit un vecteur de partage de connaissances. 

C'est sur cette base que se construisent les valeurs de S'éveiller, association étudiante à la faculté de Droit et de Science-politique à l'Université Rennes 1, créée en 2017. Nous avons eu le plaisir de recevoir Nastasia Bezille, co-fondatrice de S'éveiller et actuelle présidente de l'association. 


Offrir des moments de réflexion et de partage de savoirs
L'association a pour objectif d'élargir les "champs de réflexion et d’analyse" de chacun  "pour mieux se comprendre soi même et le monde dans lequel nous vivons et enfin y trouver sa place singulière en tant que libre penseur". Les cours à la fac ne permettent pas toujours un réel échange. Et, parfois, on a envie de découvrir des domaines du Droit différents de ceux étudiés principalement, ou même en apprendre plus sur des thèmes qui ne sont pas purement juridiques. S'éveiller organise donc des conférences et des débats sur des thèmes variés comme le statut juridique de l'animal ou la faim dans le monde.


Art oratoire et procès fictif
L'association accorde aussi une place importante à l'art oratoire. En plus de sa participation  au Championnat de la Fédération Française de Débat et d'éloquence chaque année, l'association organise des formations à l'art oratoire, dans lesquelles interviennent professeur.es de Droit mais aussi professeur.es de théâtre.
L'association offre aussi une toute autre dimension à l'éloquence grâce à des procès fictifs. L'année dernière, dans un amphi plein à craquer, c'est Thomas Shelby, du clan des Peaky Blinders, qui était jugé. Cette année, c'est le Professeur, cerveau du braque de la Fabrique nationale de la monnaie d'Espagne, qui se trouve sur le banc des accusés, au Parlement de Bretagne. Ce procès fictif autour de la Casa de Papel est organisé dans le cadre du festival Images de justice.

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