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Émission

La Note blanche

Be-Bop dans la Note Blanche !

Animé par Priscille Blas | Priscille Blas à la technique

Tout d'abord chers auditeurs, sachez que le samedi 19 mai au Museum café à Rennes se produira Kandia Kora ! Sory Kandia Kouyaté, surnommé "Kandia Kora" est un prodige de la chora. Il a été membre des "Espoirs de Corinthie" qui est un groupe phare de son pays : la Guinée ! Il construit son univers musical très moderne avec sa chora qu'il a su adapter au rap et à d'autres courants musicaux issus de la culture reggae. Accompagné d'un groupe métisse, Kandia Kora vous invite à partager son voyage ! Alors rejoingez l'évènement sur facebook que vous retrouverez sur la page podcast Note Blanche (en lien ci-dessous) et pensez à réserver !!

Suite à la soirée et l'interview d'ESP+1 et Kind of Coon, attendez vous à entendre leur concert, enregistré au bar LuluBerlue dans une des prochaines Note Blanche...Mais nous allons pour cette émission, nous consacrer au Be-bop! La révolution du Be-bop partit de New-York aux environs de 1940. Alors que le swing des big-bands plaisait aux masses, le be-bop se voulait être une musique d'initiés et alla à contre-courant des attentes du public. Quelques-uns des premiers "boppers" appréciaient les orchestres de swing menés par le batteur Chick Webb ou le pianiste Count Basie, mais ils préfèraient de loin les innovations de Duke Ellinghton. Il étudièrent également la musique du pianiste Art Tatum et celle du saxophoniste Coleman Hawkins qui s'étaient engagés dans la recherche d'harmonies complexes, enfreignant les lois de l'harmonie et de la mélodie. De plus,pour de nombreux musiciens, le be-bop devint un terrain d'affirmation et de revendication de l'identité noire alors même que l'on voyait les débuts du Mouvement des droits civiques. En effet, il ne faut pas oublier que les musiciens blancs s'étaient appropriés les meilleures idées de jazzmen de la Nouvelle-Orléans et de Chicago. En inventant de nouveaux sons, les boppers noirs innovaient au risque du rejet. Le public, les autres musiciens et les critiques jazz n'étaient pas habitués à une musique si rapide et si techniquement complexe et difficile à comprendre. Comparé aux mélodies harmonieuses du swing des big-bands, le be-bop faisait preuve d'un très faible potentiel commercial. Mais nous allons grâce à la Note Blanche, explorer ce style en commençant par les origines du genre avec Coleman Hawkins...


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