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Émission

La Note blanche

De la musique engagée dans la Note Blanche !

Animé par Priscille Blas | Priscille Blas à la technique

Et nous allons encore une fois jazzer dans des univers musicos-parallèles ! Mais tout d'abord, commençons l'émission par notre fameux point d'histoire...Après avoir vu que le jazz remontait jusqu'en Afrique, nous allons voir que cette musique est aussi engagée et constituait un message social dans les années soixante. En effet, tout au long de son histoire, le jazz a reflèté les évolutions de la société américaine. Le premier jazz de la Nouvelle-Orléans avait des airs de "melting-pot" musical. La bonne humeur qui se dégageait du swing des années trente fournissait un contrepoint à la Dépression pendant que le Be-bop tonitruant marquait le réveil des années quarante. Dans les années soixante, l'engagement politique et social du jazz devient flagrant. Les musiciens afro-américains se servirent de leur musique pour affirmer leur identité et revendiquer une nouvelle place dans la société américaine. A la rencontre d'autres cultures, c'est la musique africaine qui constitue le socle du jazz. Dans les années cinquante, certains jazzmen renouèrent avec ces origines en utilisant des éléments africains dans leur compositions. Ce fut le cas des batteurs tel que Art Blakey ou Max Roach. Des années soixante au début des années soixante-dix, alors que les Etats-Unis étaient engagés dans un "conflit armé" au Viet Nâm et que les tensions raciales montaient dans le pays, des musiciens d'origine ethniques diverses élargirent le discours du jazz en y intégrant des références aux musiques du monde. Ce qu'on appellera maladroitement plus tard:la world music. Pour citer un exemple de cette fusion, je vais directement citer John Coltrane...

                    

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