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Émission

La Note blanche

L'Histoire de la musique funk, (Partie 3) : le P-Funk dans la Note blanche ...

Animé par Priscille Blas | Priscille Blas à la technique

La Note Blanche est de retour sur C-Lab pour la troisième partie de l'histoire de la musique funk ! Après James Brown, Stevie Wonder, Sly and the family, et les JB's, nous débuterons cette émission par les rythmes diaboliques de Georges Clinton & les Parliament-Funkadelic ! Ces dieux du funk nous viennent des USA et sont de véritables bêtes de scène !

Tous les épisodes de "L'Histoire de la musique funk"sur le site de C-Lab: /emission/la-note-blanche.html
Et sur Soundcloud ainsi que toutes les émissions de la Note blanche: https://soundcloud.com/la-note-blanche/note170226

La Note blanche Blogspot: http://noteblanche.blogspot.fr/2017/02/lhistoire-de-la-musique-funk-dans-la.html


Pour commencer cet épisode enflammé de la Note blanche, écoutons l'un de mes titres préférés du groupe Parliament avec le fameux «Dr Funkenstein» extrait de l'album «The Clone of Dr Funkenstein » sorti sur le label Casablanca records en 1976.

C'est reparti pour une soirée de folie dans la Note blanche ...



Histoire du P-Funk :


Parliament-Funkadelic est un groupe funk , soul et psychédélique/rock américain. Le collectif est dirigé par George Clinton. Leur style singulier et psyché a été surnommé "P-Funk". Collectivement, le groupe a existé sous différents noms depuis les années 1960 et a été connu pour sa musicalité haut de gamme, des paroles politiquement chargées, pour sa philosophie, son concept d'albums bizarres et surtout pour des spectacles mémorables. Ils ont influencé de nombreux musiciens, notamment des groupes post-punk dans les années 1980 et 1990 ...

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Le P-Funk est le nom abrégé de deux groupes : Parliament et Funkadelic. À l'origine, "P-Funk" est une simple abréviation désignant les deux groupes de George Clinton, Parliament et Funkadelic, dont les membres des deux groupes étaient communs. Par conséquent, on fait souvent référence à ces groupes sous le nom de Parliament-Funkadelic. Le P-Funk peut également être un genre musical dérivé du funk avec des doses de rock, ou de la musique rock avec des semblants de funk. Le terme peut également être considéré comme une abréviation de « Pure Funk », qui est un style de musique initié par les groupes de Georges Clinton ; ou encore de Plainfield Funk, en référence à Plainfield dans le New Jersey, qui est LA ville qui a vu naître le groupe Parliament. À la fin des années 50, George Clinton et quelques autres musiciens formèrent un groupe de doo-wop nommé « The Parliaments » dans l'arrière-boutique de son salon de coiffure. Malheureusement, ils eurent peu de succès avec leur titre "(I wanna) testify". Au cours des années 60, ils ajoutèrent un groupe pour les accompagner, qui devint connu sous le nom de Funkadelic. Parallèlement, George Clinton, le leader et producteur du groupe, continua de gérer son salon de coiffure jusqu'en 1967, et sortit leur premier single à succès. "The Parliaments" furent alors renommés "Parliament" et quelques nouveaux membres vinrent les rejoindre, notamment Bill Nelson, Tawl Ross et Eddie Hazel.

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En 1969, le groupe perdit ses droits sur le nom The Parliaments et opta alors pour Funkadelic. Leur genre musical devint moins R&B, et plutôt influencé par le mouvement psychédélique du début des années 70, notamment grâce à Cream (qui était cité comme étant le groupe favori de George Clinton à l'époque), Jimi Hendrix, les MC5, Sly Stone et les Beatles, ainsi que les Meters et Lee Dorsey avec leur musique « New Orleans » déjà teintée de funk. Leur son s'améliorait, devenait de plus en plus riche et complexe, psychédélique et surtout très rock. Les innovations de Clinton, et l'originalité de leur musique leur apportèrent très vite une certaine admiration de la part d'un public qui restait cependant encore assez restreint.


Le premier album de "Funkadelic", sorti en 1970. Les artistes apparaissant sur la pochette sont Mickey Atkins, Georges Clinton, Fulwood, Eddie Hazel, Nelson & Ross, mais également Bernie Worrell. Pour être plus précis, le nom de Bernie Worrell apparaît pour la première fois en 1970, sur le second album de Funkadelic, "Free Your Mind... And Your Ass Will Follow", entamant ainsi une longue collaboration avec Georges Clinton. Bernie Worrell continua à participer à la production de plusieurs albums du groupe Parliament-Funkadelic et à jouer comme claviériste sur les albums d'autres membres de P-Funk.

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Bootsy Collins et Catfish Collins rejoignirent le groupe après la sortie de "Maggot Brain" en 1971. Les deux frères allaient vite devenir des éléments majeurs du son P-Funk. En 1972, le groupe était renforcé et sortit "America Eats Its Young" avec les JB's Horns dont Fred Wesley et Maceo Parker. Peu de temps après, plusieurs membres quittèrent le groupe, à la suite de querelles internes. Eddie Hazel passa un an en prison pour possession de drogue, Tawl Ross connut un gros bad trip au LSD et une overdose au speed, tandis que Billy Bass quittait le groupe à cause de es soucis financiers. En revanche, Michael Hampton, un guitariste prodige de dix-sept ans, remplaça Eddie Hazel.

  • Les différents éléments musicaux qui caractérisent le style P-Funk :
  1. Des mélodies et des synthétiseurs très spéciaux fournis par, en l'occurrence, le claviériste Bernie Worrell ;
  2. Le blues classique et le jazz au piano de Bernie Worrell ;
  3. Les lignes de basse électriques complètement délirantes joués par le style singulier et inimitable de Bootsy Collins ;
  4. Les arrangements jazzys d' Horny pour les cuivres ;
  5. Des chants chantés et parlés et même carrément adressés directement au public ;
  6. Un mélange de styles de guitare funk et rock , ce dernier étant le plus important sur les enregistrements de Funkadelic ;
  7. Un tambour régulier et relativement discret ; Des paroles consacrées à l'exposition de la mythologie P-Funk. Cette mythologie qui s'est construite au fur et à mesure des années, des concerts, et des musiciens qui ont intégrés le collectif. Cette mythologie se définit par un l'humour lié au sexe et à la drogue, à la satire sociopolitique dans le contexte d'un album conceptuel et par le biais d'un univers futuriste avec des personnages de SF récurrents et provocateurs. De plus, l'utilisation sophistiquée de la technologie d'enregistrement multipiste et des effets de studio élaborés par le producteur George Clinton, génère un son plus "live band" et des formes de danse disco et post-disco. 

Place au P-Funk dans la Note blanche, avec pour commencer le groupe Funkadelic ...



Afin de compléter en musique notre définition du P-Funk, vous vous déhancherez sur le mixe dédié au groupe Parliament qui va directement vous envoyer sur la planète P-funk !

On danse jusqu'à la transe dans la Note blanche ... "Give up the funk !"



Boosty Collins et le P-Funk : 

Grâce au P-Funk, nous avons ouvert les portes principales à la musique Psyché / funk ! En effet, ces groupes ont réuni tous les grands artistes du genre dont Boosty Collins ! De son véritable nom William Collins et plus connu sous le nom de Boosty Collins, ce dernier est un bassiste funk avant-gardiste, un chanteur et un compositeur. En 1968, avec son frère Catfish Collins, Kash Waddy et Philippe Wynne, Collins forma le groupe The Pacemakers. Ils jouèrent en tant que « backing band » de James Brown, sous le nom des JB's. Plus tard, une rumeur affirma que James Brown congédia Bootsy Collins après que ce dernier eut des hallucinations dues au LSD sur scène. Suite à cette péripétie et sur les conseils du futur membre Mallia Franklin du groupe The Parliaments, Collins déménagea à Détroit. Franklin présenta donc les frères Collins à George Clinton et ils rejoignirent le groupe Funkadelic ...


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C'est sur les rythmes décadents du roi flashy du funk Boosty Collins que la Note Blanche se doit de vous laisser sur ces dernières notes ! Mais ceci reste temporaire puisque comme d'habitude, je vous donne rendez-vous dimanche prochain de 18h à 19h pour de nouvelles émotions en musique ...

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Tous les épisodes de "L'Histoire de la musique funk"sur le site de C-Lab: /emission/la-note-blanche.html
Et sur Soundcloud ainsi que toutes les émissions de la Note blanche: https://soundcloud.com/la-note-blanche/note170226

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Playlist : 

  • Mixe 1 : Parliament «Dr Funkenstein» (05'46) 
  • Tapis : Funkadelic (voix) « Standing On the Verge Of Getting it on » (1970), label Westbound Records ; Parliament(tapis instrumental) "Unfinisched Instrumental" "Osmium" (1970), label Invictus Records
  • Mixe 2 Funkadelic  1)« Standing On the Verge Of Getting it on » ; 2)« No Head No Backstage Pass » ; 3)« Good to you Earhole » ; 4)« Let's take it To The Stage » (15'39)
  • Mixe 3 Parliament  1)« Mothership Connection (Star Child) » ; 2)« Give Up The Funk » (11'56)
  • Tapis : Boosty Collins (tapis instrumental) "Ahh The name is Boosty baby" (06'48) "Back in the day_Best of Boosty Collins" 1995), label Warner Bros
  • Mixe4 : Boosty Collins 1)« Bootzilla » 2)« Can't stay away »3)« Dukey Stick »4)« What so never the dance »5)« I'd rather be with you » (25'46)



Discographie : 

Funkadelic : https://www.discogs.com/fr/artist/29923-Funkadelic
Parliament : https://www.discogs.com/fr/artist/8887-Parliament
Boosty Collins : https://www.discogs.com/fr/artist/24072-Bootsy-Collins


Réalisée et rédigée par Blas P. 

A très bientôt dans la Note blanche ...

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