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Émission

La Note blanche

La Note blanche : Retour en musique !

Animé par Priscille Blas | Priscille Blas à la technique

La Note blanche fait son retour !  

 

Histoire de se remettre en selle, de se réchauffer un peu les oreilles, nous commencerons par danser sur le titre "Dancing in the street" chanté par Martha and The Vandellas. Et nous enchaînerons avec Lady: "Karma" et If you wanna be my man ! 

Après ses voix délicieuses, vous entendrez un des pionniers de la funk, au même titre que James Brown : Mister Curtis Mayfield !! Auteur, chanteur et compositeur de soul,de funk et de rhythm and blues, Curtis Mayfield est notamment connu pour la composition de la bande original du film Blaxploitation, sorti dans les années 70. Par ailleurs, le musicien devient probablement le premier de la nouvelle vague dans les chanteurs afro-américains à introduire des commentaires à caractère social dans ses chansons. Cette musique devient donc très populaire pendant cette période de difficultés sociales dans les années 60 et 70...Je vous laisse donc découvrir le timbre suave et sensuel du chanteur Curtis Mayfield...

Suite à ces sonorités funky, je vous propose un peu d'histoire de la musique jazz ! En effet, le jazz a en quelque sorte reflété les évolutions de la société américaine. Au début des années 70, alors que les Etats-Unis étaient engagés  dans un "conflit armé" au Viêt Nam et que les tensions raciales montaient dans le pays, des musiques d'origines ethniques élargirent le discours du jazz en y intégrant de nouvelles références aux musiques du monde, ce que l'on appellera plus tard, la world music. Par exemple, John Coltane imita au saxophone le son du sitar, un instrument semblable à la luth très utilisé dans la musique indienne. Nous constatons également que c'est grâce à la musique africaine que se constitue le socle du jazz et que, dans les années 60, certains jazzmen renouèrent avec ces origines en utlisant des éléments africains dans leurs compositions. De plus, à cause de des tensions raciales aux les Etats-Unis, le mouvement des "Black Power", un groupe de jazzmen chercha à accomplir le jazz de ses formes techniques et traditionnelles afin de lui permettre d'exprimer un grand spectre d'émotions. Ce fut d'ailleurs le cas de Max Roach...

Le musicien Max Roach, de son vrai nom Maxwell Lemuell Roach, est un percusionniste, compositeur et batteur américain de jazz. Etant un des pionniers du be-bop, il aborda d'autres styles et fut ainsi considéré comme l'un des batteurs les plus important de l'histoire. Il travailla avec une multitude de musiciens de jazz dont, Coleman Hawkins, Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Miles Davis, Duke Ellington, Charles Mingus, Sonny Rollins, etc ! Enfin Max Roach mena également ses propres formations et pris part au travers de son art, au mouvement des droits civiques des noirs américains. En 1963, après avoir contribué aux commémorations du centième anniversaire de la proclamation d'émancipation d'Abraham Lincoln, le batteur composa le mirifique album We Insist! Freedom Now Suite, dont les paroles furent écrites par Oscar Brown junior. Cette album est une marche vers la liberté. Max Roach utilise son talent musical au service de la cause afro-américaine. La Note blanche d'entendre les "cris pour la liberté" du batteur ainsi que la voix engagée d'Abbey Lincoln qui l'accompagne dans cette performance...

Et pour achever cette émission sur une jolie note, je vous invite à écouter un blues, Pretty mama blues, chanté par Arthur Griswold.

 

Bon retour dans la Note blanche ! 

 

  

 

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